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Au service du GMT

  Par Hubert de Haro

Le différentiel du Calibre Pecqueur LTM 5021 est mis au service d’une fonction essentielle au voyageur: une deuxième indication des heures. Cette fonction est parfois appelée Dual Time (littéralement «deuxième heure») ou GMT (Greenwich Mean Time), du nom de l’heure moyenne au méridien de Greenwich, standard absolu pour les 43 fuseaux horaires actuellement utilisés dans l’ensemble des régions du globe. On pourra y voir un joli clin d’œil à la première pendule construite par Onésiphore Pecqueur. En effet, celle-ci présentait sur deux compteurs distincts l’heure légale et l’heure sidérale.

Le Calibre Pecqueur LTM 5021 avec son module GMT

Mais en quoi le différentiel se révèle-t-il si intéressant pour une indication GMT?

«L’intérêt du différentiel dans le Calibre Pecqueur LTM 5021 est de ne pas perturber la marche lors de la mise à l’heure du GMT», nous explique Hamdi Chatti. En d’autres termes, le couple balancier-spiral continue à osciller alors même que l’utilisateur manipule la fonction Dual Time. Cette solution horlogère offre l’immense avantage de préserver l’isochronisme de la future montre Pecqueur, à savoir la régularité de la vitesse de l’organe réglant de l’échappement au cours des 60 heures de réserve de marche.

Affichage du fuseau horaire sur la montre Pecqueur Motorists
Affichage du fuseau horaire sur la montre Pecqueur Motorists

«Le premier poussoir permet le réglage du numéro du fuseau seul alors que le second poussoir permet le réglage synchronisé du numéro du fuseau ainsi que l’heure du deuxième fuseau horaire», détaille Yoann Paulin. Et c’est bien là que réside l’autre avantage considérable de la «complication Pecqueur»: permettre une lecture pratiquement instantanée de l’heure choisie comme deuxième fuseau horaire, tout en préservant l’exactitude de l’heure locale.

«L’intérêt du différentiel dans le Calibre Pecqueur LTM 5021 est de ne pas perturber la marche lors de la mise à l’heure du GMT.»

La construction audacieuse du Calibre Pecqueur LTM 5021, 100% Swiss made, puise dans un répertoire historique de première importance. Les ingénieurs constructeurs ont en effet reconstruit intégralement les engrenages du différentiel, et ce dans l’esprit de leur inventeur: Onésiphore Pecqueur.
L’harmonie qui se dégage des 237 composants du Calibre Pecqueur LTM 5021 s’annonce comme l’une des révélations horlogères de ce printemps, et saura combler les privilégiés connaisseurs du club «Pecqueur Motorists».

Onésiphore Pecqueur :
incontournable oublié des arts mécaniques

  Par Hubert de Haro

Malgré un prénom tout à fait singulier, l’œuvre de l’horloger scientifique Pecqueur demeure pratiquement inconnue. Et pourtant, celui-ci a breveté en 1828 un mécanisme qui équipe aujourd’hui toutes les voitures à traction mécanique: le différentiel. Selon ses propres mots, il s’agit d’un «mécanisme qui partage la puissance sur les deux roues arrière sans nuire à leur indépendance».

Considéré à son époque comme le premier ingénieur automobile, chef des ateliers du Conservatoire des arts et métiers de Paris, il reçoit la médaille d’or à l’occasion de l’Exposition des produits de l’industrie française en 1823. Grâce aux «rouages Pecqueur», pour reprendre les mots du jury de l’époque, «on peut résoudre une foule de problèmes mécaniques à la solution desquelles les arts industriels sont directement intéressés». Rien de moins. Une découverte cruciale et prometteuse pour Patrick Bornhauser, passionné par l’univers des arts mécaniques et arrière-petit-fils d’un maître-horloger suisse.

«Le plus grand défi lors du développement de ce calibre a été l’intégration du différentiel ‘originel’ dans un mouvement horloger, en raison de son volume imposant.»

Montage du différentiel Pecqueur

Le différentiel
comme clef de voûte

  Par Hubert de Haro

«Le mécanisme du différentiel va être le fil conducteur de tous nos développements horlogers»: Hamdi Chatti, en charge du développement du projet horloger du club Pecqueur Motorists, donne le ton. Le cahier des charges pour la première montre Pecqueur ne pouvait donc pas être plus clair: mettre systématiquement en valeur ce mécanisme ingénieux, fil conducteur de toutes les réalisations horlogères à venir, telle la clef de voûte d’un bel édifice en devenir.

Vue éclatée du mécanisme de différentiel sur le Calibre Pecqueur LTM 5021 qui équipera
le premier modèle Pecqueur Motorists qui sera dévoilé ce printemps.
À ce jour, d’autres horlogers, notamment Philippe Dufour ou Greubel Forsey, ont eu recours au même mécanisme dans des mouvements tout à fait spéciaux, puisqu’équipés de deux échappements. Le différentiel a dans ce cas pour fonction d’obtenir la moyenne de marche entre les deux échappements, un peu comme le ferait une ancienne balance à poids. On le retrouvera encore dans le brevet européen Nº EP2264551B1, où il permet une optimisation de la fonction de réserve de marche.
Toutefois, la construction du différentiel du Calibre Pecqueur LTM 5021 est radicalement différente de ses proches cousins. On a soigneusement évité l’écueil de la copie. «Le plus grand défi lors du développement de ce calibre a été l’intégration du différentiel ‘originel’ dans un mouvement horloger. Bien que ce différentiel apporte une plus-value non négligeable lors des corrections, son intégration a dû être pensée dès le début du projet à cause de son volume imposant», nous explique Yoann Paulin, chef de projets chez LTM.
Au premier regard, le résultat obtenu par les équipes de LTM évoque immédiatement la solution historique d’Onésiphore Pecqueur. En décryptant l’esprit Pecqueur, les ingénieurs constructeurs de LTM revendiquent un pédigrée, une lignée. Leur audace leur a permis de s’éloigner de toutes les solutions techniques contemporaines. Les amateurs de belles mécaniques les en remercieront d’autant plus que le Calibre Pecqueur LTM 5021 se limite à une épaisseur de 7,75 mm, une véritable prouesse horlogère lorsque l’on considère l’espace seul occupé par le «rouage Pecqueur».

Considéré comme le premier ingénieur automobile, Onésiphore Pecqueur dépose en 1828 le brevet d’un mécanisme qui équipe aujourd’hui toutes les voitures à traction mécanique: le différentiel.

Le mouvement Pecqueur LTM 5021, vue de dessous

Pecqueur Motorists :
le calibre différentiel
Dual Time LTM 5021

  Par Hubert de Haro

Construire un nouveau calibre exige parfois de l’audace, souvent de la ténacité. Dans le plus grand des secrets, un fabricant installé dans le Val-de-Travers achève les premiers prototypes d’un étonnant mouvement mécanique. Voyage à la découverte du nouveau calibre LTM 5021, premier acte public du projet «Pecqueur Motorists».

L’écosystème horloger ne se résume pas à quelques grands groupes. Produisant tout au plus une centaine de montres par an, des entreprises indépendantes prouvent au quotidien qu’il est encore possible de concevoir un calibre original, en s’appuyant sur un réseau de fournisseurs dense et dynamique.

Parmi eux, la discrète structure «Le Temps Manufacture» (LTM) propose, à une vingtaine de clients, six calibres mécaniques – à remontage manuel et automatique – entièrement conçus et développés en interne. Établie dans le Val-de-Travers, cette société fondée en 2008 par Sylvain Jacques occupe près de cent employés répartis entre Fleurier et Couvet.

Ces «motoristes», comme on les surnomme parfois, ont été choisis par BPM Group (Bornhauser Performance Motors, un autre «motoriste»), dont le fondateur Patrick Bornhauser a donné vie au projet ambitieux «Pecqueur Motorists». L’acte premier de ce partenariat industriel verra le jour au printemps, durant la période des salons genevois, avec la présentation de la première montre Pecqueur, réservée aux membres du Club «Pecqueur Motorists» (lire notre précédent article à ce sujet ici).

Le mouvement Pecqueur LTM 5021, vue de dessus
Le mouvement Pecqueur LTM 5021, vue de dessus

Pecqueur Motorists :
sublimer la performance
dans sa complexité

  Par Hubert de Haro

On connaît peu Onésiphore Pecqueur (1792-1852). Enfant de la Révolution française et héritier de l’esprit des Lumières, il fut pourtant un inventeur de génie. En marge de sa charge de chef d’atelier du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris, il développe un mécanisme d’engrenages, le «différentiel», dont les multiples applications industrielles perdurent jusqu’à nos jours. À tel point qu’un entrepreneur épaulé par une équipe de professionnels du milieu horloger, propose aujourd’hui la création du Club «Pecqueur Motorists», dont le code d’accès et l’emblème sera une pièce horlogère. Mais que sait-on de l’inventeur Pecqueur? En quoi ses découvertes ont-elles marqué son époque et contribué au progrès général? L’«esprit Pecqueur» est-il encore d’actualité?

Deux siècles se sont écoulés. Et pourtant, le traité de l’horloger Ferdinand Berthoud (1727-1807) sur l’histoire de la mesure du temps n’a pas pris une ride. Dans un langage accessible au plus grand nombre, cette première grande encyclopédie horlogère commence par diviser la conquête de la mesure du temps en neuf «époques», dont la première est «l’invention des roues dentées».

Cette genèse serait due à un mathématicien grec installé dans l’Egypte ptoléméenne, Ctesibius (285-222 av. J.-C.), qui aurait perfectionné une clepsydre par l’ajout astucieux de rouages. Son contemporain Archimède (287-212 av. J.-C.) aurait quant à lui, développé une sphère «mouvante», hypothèse corroborée par la découverte en 1901, au large de l’île grec d’Anticythère, d’un mystérieux mécanisme antique capable de représenter la course des astres.

Au fil du temps, les rouages se complexifient et forment un répertoire formidable, dans lequel les horlogers puisent pour concrétiser leurs visions les plus insensées: pendules astronomiques, complications acoustiques ou chronomètres de marine. «De tous les Arts qui ont rapport aux Mathématiques, celui de l’Horlogerie est un de ceux qui excite le plus la curiosité des savants, parce qu’il est des plus beaux et des plus utiles», écrivait en 1741 le maître horloger Thiout l’Aîné (1694-1767).

«De tous les Arts qui ont rapport aux Mathématiques, celui de l’Horlogerie est un de ceux qui excite le plus la curiosité des savants, parce qu’il est des plus beaux et des plus utiles.»

La consécration

Le 25 août 1823, le rez-de-chaussée du palais du Louvre ouvre ses portes à la cinquième «Exposition des produits de l’industrie française». Jamais, depuis sa création en 1798, la France n’aura rassemblé en un seul lieu autant d’exposants industriels, modestes artisans et inventeurs. Les proportions de ce salon hors normes sont titanesques: 1’762 entreprises réparties par secteur d’activité, dans 52 salles. Le visiteur curieux pouvait y découvrir les tous derniers modèles de «chauffage et éclairage» (salle no13), «cuirs et peaux» (salle no17), «instruments de musique» (salle no18), «soie et soieries, bonneterie, chapellerie» (salles no31 à 33), «bijouterie, tabletterie, coutellerie, armes» (salles no36 à 38) ou encore «verrerie, cristallerie» (salle no3).

Dans la salle no35, dédiée à l’«horlogerie fine et ornée», l’exposant no1093 – le jeune Onésiphore Pecqueur – expose côte à côte avec Antide Janvier (no1619), Lépine (no1574), Perrelet (no1598) ou encore Rieussec. Ce dernier présente une montre de son invention «qu’il appelle un chronographe», selon les propres mots du jury. Pecqueur doit attendre 1824 pour prendre connaissance des résultats de l’exposition. Le dénouement sera à la hauteur de son attente: le jury décide de lui décerner la plus haute distinction de sa catégorie, la médaille d’or. Ses concurrents devront se contenter de l’argent (frères Berthoud) et du bronze (Rieussec).

Ladite médaille récompense l’horloger et anticipe déjà les nombreuses répercussions industrielles des «rouages de Mr. Pecqueur»: «On peut en tirer un grand parti pour corriger les irrégularités de vitesse d’une machine à vapeur, d’une roue hydraulique, pour partager une résistance quelconque entre deux moteurs dans une proportion déterminée; enfin, pour résoudre une foule de problèmes de mécanique à la solution desquels les arts industriels sont directement intéressés.» Pecqueur lui-même en apporte la preuve éclatante pendant l’exposition. Il dévoile plusieurs applications concrètes qui couplent engrenages et vapeur, cette nouvelle force motrice, pierre angulaire de la révolution industrielle en cours.

L’horloger est tout autant mathématicien que physicien, chimiste et bien évidemment mécanicien. Onésiphore Pecqueur en a été la preuve vivante toute sa vie.

Onésiphore Pecqueur, quo vadis?

L’horloger est donc tout autant mathématicien que physicien, chimiste et bien évidemment mécanicien. Onésiphore Pecqueur en a été la preuve vivante toute sa vie. Né dans une modeste ferme de la région d’Amiens en l’an I du nouveau calendrier révolutionnaire, sa bibliographie est presque inexistante. Précoce, la légende veut qu’il ait complété son apprentissage horloger à Paris en quelques mois seulement, au lieu des quatre années requises. En 1818, son nom apparaît dans les registres de l’Académie française des sciences. Il y propose une ingénieuse solution mécanique permettant de résoudre toute équation à deux nombres premiers, y compris les nombres supérieurs aux centaines de milliers. Cette prouesse indéniable éveillera la curiosité de plusieurs académiciens.

Alors qu’il attend l’approbation définitive de l’Académie à son «équation mécanique», il présente à l’Exposition des produits de l’industrie française de 1819 une pendule indiquant le temps sidéral et le temps moyen. Le jury, composé entre autres d’Abraham-Louis Breguet (1747-1823), lui décerne une médaille d’argent pour l’invention d’un rouage qui «maintient les deux mouvements qui communiquent entre eux dans les rapports de vitesses convenables».

À première vue anodine, cette découverte aura des répercussions considérables, bien au-delà de la sphère horlogère. «Par cet artifice, le nombre de secondes dont la pendule sidérale avance ou retarde sur le temps sidéral est exactement égal au nombre de secondes qui exprime, au même instant, l’avance ou le retard de la pendule moyenne sur le temps moyen.» En d’autres termes, régler correctement la pendule de l’un des deux temps (sidéral ou moyen) permet d’obtenir instantanément l’autre temps.

Auréolé de la reconnaissance de ses pairs, le jeune Onésiphore, devenu chef des ateliers du Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, publie un ouvrage détaillant le fonctionnement précis de sa pendule. On ignore l’accueil que ce livre a pu susciter. Toutefois, il est certain que Pecqueur n’entend pas s’arrêter à cette première invention. Au Conservatoire, on l’imagine volontiers conceptualiser de nouvelles inventions, s’inspirant de la diversité des mécanismes qu’il restaure au quotidien. C’est pourquoi il décide alors de se présenter à la prochaine exposition des produits de l’industrie française de 1823.

Dans la salle dédiée à l’«horlogerie fine et ornée», le jeune Onésiphore Pecqueur expose côte à côte avec Antide Janvier, Lépine, Perrelet ou encore Rieussec.

Pecqueur, ingénieur automobile avant l’heure

Le 25 avril 1828, les «engrenages Pecqueur» font à nouveau parler d’eux. Pecqueur dépose le brevet d’un tout nouveau chariot à vapeur qui le projettera dans l’histoire… du monde automobile. L’ingénieur Émile Eude (1855-1928) écrira plus tard dans son Histoire documentaire de la mécanique française: «Ce qu’il y a de curieux dans le brevet de Pecqueur, c’est la description du différentiel qui prouve que nos ‘chauffeurs’ modernes n’ont peut-être pas tout inventé.»

En termes pratiques, la force motrice du chariot – une machine à vapeur installée à l’avant – est transmise aux deux roues de l’essieu arrière par un arbre central. Celui-ci est solidaire des arbres des deux roues arrières par l’intermédiaire d’un «mécanisme qui partage la puissance sur les deux roues sans nuire à leur indépendance», selon la description même de Pecqueur. Et c’est bien là que réside son principal intérêt: lors d’un virage, la roue intérieure ralentit tandis que la roue extérieure augmente proportionnellement sa vitesse.

1828: Onésiphore Pecqueur imagine un mécanisme qui régule les forces motrices en permettant aux deux roues d’un même essieu de tourner à des vitesses différentes. C’est l’invention du différentiel.

Cette invention, baptisée plus tard «différentiel mécanique», est aujourd’hui encore très largement utilisée par les constructeurs automobiles. Rares sont les inventions issues de l’horlogerie qui peuvent prétendre avoir eu un tel impact. Et Pecqueur en a parfaitement conscience en 1828, lors de son dépôt de brevet, quand il formula sa demande: «J’insisterais particulièrement pour obtenir le privilège de faire les applications de ce mécanisme à toute espèce de voitures à vapeur.» Il va alors dédier les deux décennies suivantes à donner vie à une multitude de machines à vapeur, à l’image de la fameuse machine à produire des filets de pêche – qu’une entreprise anglaise lui achètera à prix d’or.

Rares sont les inventions issues de l’horlogerie qui peuvent prétendre avoir eu un tel impact.

La renaissance de l’esprit Pecqueur

Par l’une de ces ironies dont l’histoire n’est pas avare, le nom de cet inventeur de génie est totalement tombé dans l’oubli. Il est cependant sur le point de renaître grâce à l’ambition d’un homme: Patrick Bornhauser, président fondateur du groupe BPM qui compte près de 2000 collaborateurs répartis sur 110 sites et dont l’activité principale est la distribution de véhicules motorisés.

Arrière-petit-fils de Joachim Bornhauser, qui était l’horloger attitré de la ville suisse de Saint-Gall, Patrick Bornhauser s’intéresse de longue date à toutes les disciplines où interviennent les arts mécaniques: la haute horlogerie bien sûr, mais aussi l’automobile, le monde des deux roues motorisées, ou encore l’aéronautique et le motonautisme.

Descendant d’un horloger suisse, aujourd’hui à la tête d’un grand groupe de distribution de véhicules motorisés, Patrick Bornhauser rend hommage au génie d’Onésiphore Pecqueur à travers ce projet, qui signe également la naissance d’un club dédié aux amateurs de belles mécaniques.

Son hommage à l’ingénieur Pecqueur passera tout d’abord par la création d’une montre GMT équipée d’un différentiel Pecqueur, en construction étagée, qui sera officiellement dévoilée en marge du salon Watches and Wonders de mars 2023.

Prototype de la future montre Pecqueur Motorists

Sous l’égide de la division BPM Exclusive, cette montre de série limitée servira de code d’accès et d’emblème au futur Club «Pecqueur Motorists», dont la signature «Arts Mécaniques en Mouvement» illustre parfaitement l’ADN de l’esprit Pecqueur. Plus de précisions fin janvier 2023, au prochain épisode de cette saga Pecqueur!

Le nom de cet inventeur de génie est totalement tombé dans l’oubli. Il est cependant sur le point de renaître grâce à l’ambition d’un homme: Patrick Bornhauser, président fondateur du groupe BPM.