Par Hubert de Haro
«Le mécanisme du différentiel va être le fil conducteur de tous nos développements horlogers»: Hamdi Chatti, en charge du développement du projet horloger du club Pecqueur Motorists, donne le ton. Le cahier des charges pour la première montre Pecqueur ne pouvait donc pas être plus clair: mettre systématiquement en valeur ce mécanisme ingénieux, fil conducteur de toutes les réalisations horlogères à venir, telle la clef de voûte d’un bel édifice en devenir.


le premier modèle Pecqueur Motorists qui sera dévoilé ce printemps.
À ce jour, d’autres horlogers, notamment Philippe Dufour ou Greubel Forsey, ont eu recours au même mécanisme dans des mouvements tout à fait spéciaux, puisqu’équipés de deux échappements. Le différentiel a dans ce cas pour fonction d’obtenir la moyenne de marche entre les deux échappements, un peu comme le ferait une ancienne balance à poids. On le retrouvera encore dans le brevet européen Nº EP2264551B1, où il permet une optimisation de la fonction de réserve de marche.
Toutefois, la construction du différentiel du Calibre Pecqueur LTM 5021 est radicalement différente de ses proches cousins. On a soigneusement évité l’écueil de la copie. «Le plus grand défi lors du développement de ce calibre a été l’intégration du différentiel ‘originel’ dans un mouvement horloger. Bien que ce différentiel apporte une plus-value non négligeable lors des corrections, son intégration a dû être pensée dès le début du projet à cause de son volume imposant», nous explique Yoann Paulin, chef de projets chez LTM.
Au premier regard, le résultat obtenu par les équipes de LTM évoque immédiatement la solution historique d’Onésiphore Pecqueur. En décryptant l’esprit Pecqueur, les ingénieurs constructeurs de LTM revendiquent un pédigrée, une lignée. Leur audace leur a permis de s’éloigner de toutes les solutions techniques contemporaines. Les amateurs de belles mécaniques les en remercieront d’autant plus que le Calibre Pecqueur LTM 5021 se limite à une épaisseur de 7,75 mm, une véritable prouesse horlogère lorsque l’on considère l’espace seul occupé par le «rouage Pecqueur».
Toutefois, la construction du différentiel du Calibre Pecqueur LTM 5021 est radicalement différente de ses proches cousins. On a soigneusement évité l’écueil de la copie. «Le plus grand défi lors du développement de ce calibre a été l’intégration du différentiel ‘originel’ dans un mouvement horloger. Bien que ce différentiel apporte une plus-value non négligeable lors des corrections, son intégration a dû être pensée dès le début du projet à cause de son volume imposant», nous explique Yoann Paulin, chef de projets chez LTM.
Au premier regard, le résultat obtenu par les équipes de LTM évoque immédiatement la solution historique d’Onésiphore Pecqueur. En décryptant l’esprit Pecqueur, les ingénieurs constructeurs de LTM revendiquent un pédigrée, une lignée. Leur audace leur a permis de s’éloigner de toutes les solutions techniques contemporaines. Les amateurs de belles mécaniques les en remercieront d’autant plus que le Calibre Pecqueur LTM 5021 se limite à une épaisseur de 7,75 mm, une véritable prouesse horlogère lorsque l’on considère l’espace seul occupé par le «rouage Pecqueur».
Considéré comme le premier ingénieur automobile, Onésiphore Pecqueur dépose en 1828 le brevet d’un mécanisme qui équipe aujourd’hui toutes les voitures à traction mécanique: le différentiel.
